1. Jean Chrysostome dans une homélie affirme, sans doute de façon un peu emphatique que si on réunissait les fortunes de tous les riches Constantinopolitains, on obtiendrait un million de livres. Voir Jean Chrysostome, J.-P. Migne (éd.), Acta Apostolorum, Homilia XI, 3, Patrologia Graeca 60, col. 96-98. 2. Friell, J. G. P.- Williams, S. J., The Rome that did not fall: the survival of the East in the fifth century (New York 1999), pp. 11–12. Le massacre des Goths a inspiré de l'aversion et de la répugnance parmi la polpulation chrétienne à cause de sa cruauté, en particulier dans le cas des Goths (orthodoxes?) qui avaient cherché refuge dans l'église de Saint-Jean l'Evangéliste et ont été brûlés (Zosime, Historia Nova V. 146-147; Socrates, Historia ecclesiastica VI.6; Sozomène, Historia ecclesiastica VIII.4). Gaïnas a tenté de fuir en Thrace, où il a été capturé par le roi des Huns. Ce dernier lui a coupé la tête et l'envoya à l'empereur Arcadius comme un don. Sur Gaïnas voir Albert, G., Goten in Konstantinopel. Untersuchungen zur oströmischen Geschichte um das Jahr 400 n. Chr (Paderborn 1985), Studien zur Geschichte und Kultur des Altertums, p. 103-162. 3. Jacoby, D., "Les quartiers juifs de Constantinople à l’époque byzantine", Byzantion 37 (1967), p. 167-227, repris dans Idem, Société et démographie à Byzance et en Romanie latine, (London 1975), Variorum Reprints, n° II. 4. Autour 450, un programme vaste de construction d'églises nouvelles a été commencé dans tout l'Empire. Empereurs, princes, dignitaires, les grands propriétaires de terre et les fidèles ont contribué généreusement à cette activité. L' l'église a pris la place du temple antique dans l'imaginaire collectif. Morrisson, C.-Sodini, J.-P., «The Sixth-Century Economy», in Laiou, Α. Ε. (ed.-in-chief), The Economic History of Byzantium: From the Seventh to the Fifteenth Century (Washington D.C. 2002), p. 187. 5. Sur la formation du patriarcat de Constantinople la bibliographie abonde. 6. Les offices patriarcaux et le synode ne se mirent que progressivement en place: Darrouzès, J., Recherches sur les offikia de l’Église byzantine (Paris 1970), Archives de l’Orient chrétien 11, p. 11-28. 7. Les empereurs n’étaient pas toujours favorables à de telles donations. Ainsi Jean Chrysostome obtint difficilement que la très riche veuve Olympias consacre sa fortune à l’Église de Constantinople. Kazhdan, A., "Olympias", A. Kazhdan (ed), The Oxford Dictionary of Byzantium 2 ( Oxford-New York 1991), p. 1523-1524. 8. Jus Graecoromanum, Ιω. Ζέπου και Παν. Ζέπου (ed.), vol. 1, Νεαραὶ καὶ χρυσόβουλλα τῶν μετὰ τὸν Ἰουστιανιανὸν βυζαντινῶν αὐτοκρατόρων. Ἐκ τῆς ἐκδόσεως C. E. Zachariae von Lingenthal (Αθῆναι 1931), p. 27-30. 9. Dagron, G., "Le christianisme dans la ville byzantine", Dumbarton Oaks Papers 31 (1977), p. 13 sqq. 10. Sur les débuts de l’orphanotropheion, cf. Nesbitt, J., "St. Zotikos and the Early History of the Office of Orphanotrophos", dans Βυζάντιο, κράτος και κοινωνία: μνήμη Νίκου Οικονομίδη, A. Avramea, A. Laiou et E Chrysos (eds), (Athènes 2003), p. 417-422. 11. Delehaye, H., Les Saints stylites (Subsidia Hagiographica, vol. I4), (Bruxelles 1923), p. 1-94. 12. Ainsi, au temps de Justinien et Théodora, Jean d’Éphèse, un monophysite, séjourna à la cour de Constantinople Griffith, S. H., "John of Ephesus", A. Kazhdan (ed.), The Oxford Dictionary of Byzantium 2 (Oxford-New York 1991), p. 1064. 13. Sur les eunuques, voir en dernier lieu: Eunuchs in Antiquity and beyond, S. Tougher (ed.), (London-Swansea 2002). 14. Berger, A., "Streets and Public Spaces in Constantinople", Dumbarton Oaks Papers 54 (2000), p. 161-172. 15. Sur les ports et la longueur des quais, voir les remarques de Mango, C., Le développement urbain de Constantinople (IVe-VIIe siècles), (Paris 1985)2, Travaux et Mémoires, Monographies 2 , p. 38-40. 16. Procope donne une description de la peste à Constantinople : Procope de Césarée, Histoire, G. Dindorf (éd.), vol. 1, (Bonnae 1833), Corpus Scriptorum Historiae Byzantinae, De Bello Persico, II, 23. 17. Voir entre autres, Cameron, Al., Porphyrios the Charioteer, (Oxford 1973), p. 232-239; Zuckerman, C., "Le cirque, l’argent et le peuple. À propos d’une inscription du Bas-Empire", Revue des Études Byzantines 58 (2000), p. 69-96. 18. Un célèbre ivoire commémore l’entrée de relique de saint Étienne sous Théodose II: Voir Holum, G. – Vikan, G., "The Trier Ivory, Adventus Ceremonial, and the Relics of St. Stephen", Dumbarton Oaks Papers 33 (1979), p. 113-133. 19. Par exemple: The Miracles of St. Artemios: A Collection of Miracle Stories by an Anonymous Author of Seventh Century Byzantium. Translated by V. Crisafulli with an Introd. by J. Nesbitt (Leiden-New York 1997) The Medieval Mediterranean 13. 20. Dagron, G., Naissance d’une capitale. Constantinople et ses institutions de 330 à 451, (Paris 1984)2, p. 542. |